QUELQUES BRÈVES …
Corde et marteau… C’est avec cette méthode simple qu’une dizaine de caméras de surveillance a été détruite dans le quartier des Grézilles à Dijon sur une période d’un an. Une personne a malheureusement été interpellée en août au cours d’une de ces séances d’activités manuelles …
La permanence… de l’attaque. «Personnalités à risque» les politicardes? En tout cas, les assureurs rechigneraient de plus en plus à prendre en charge les permanences politiques, du fait de la multiplicité des dégradations (casse, tags, incendies…) qui les visent depuis belle lurette. A vos marques, prêtes…?
Percer les frontières. Parmi tant d’autres expériences de passage des frontières, début septembre à Calais, une cinquantaine de personnes migrantes ont saisi l’occasion d’un bouchon sur une rocade pour monter dans des camions vers l’Angleterre. S’en sont suivis des affrontements avec les flics.
Début août à Vintimille, un groupe de personnes tentant de forcer de forcer la frontière s’est fait embarquer dans une caserne des carabiniers italiens, caserne qui s’est faite saccager par les personnes arrêtées.
Y’ a du grabuge dans la taule. Fin octobre, une mutinerie éclate au centre pénitentiaire de Bourg-enBresse. Des détenus allument un incendie qui ravage toute une aile de la taule.
Feu à l’EPM ! En septembre et octobre, plusieurs cellules ont été incendiées par des détenus à l’EPM (établissement pénitentiaire pour mineurs) de Meyzieu (banlieue de Lyon).
Boum surprise au local de l’Action française à Marseille. Les convives étaient tous parties, mais la soirée a continué à être pétaradante rue Navarin fin juillet. Un engin explosif a explosé devant les locaux des fascistes, laissant un peu de suie sur leur façade.
Sales moments pour les uniformes et leurs outils de travail…
On commence par les matons: fin juillet à Marseille, deux bagnoles de surveillants en poste aux Baumettes sont incendiées devant la taule, comme un bel échos à la conflictualité à l’intérieur des murs cet été. Fin août, c’est cinq voitures de matons qui partent en fumée à proximité de la prison de Villepinte (93), au cœur d’une résidence « occupée à 90% par des agents pénitentiaires ». Fin octobre et début novembre, c’est devant la taule de Chambéry que des voitures de matons sont incendiés. Comment ne pas mentionner également ce bel incendie qui a mis fin au service de quatre véhicules de la police
municipale de St-Denis (93) début août. Mi-novembre, trois bagnoles de flics sont incendiées devant le comico d’Anthony (Hauts-de-Seine).
La THT n’avance pas sans encombres dans les Hautes-Alpes. La société RTE en charge des travaux de cette ligne à très haute tension continue d’en payer le prix: préfabriqués, voitures de service et engins de chantier détruits par les flammes ou endommagés, sabotages divers sur les pylônes…tout le monde ne se résigne pas devant l’avancée des travaux dans la haute Durance.
Au petit matin du 29 novembre, les banquiers de plusieurs agences du centreville de MontdeMarsan ont eu une mauvaise surprise, en découvrant les écrans des DAB brisés, probablement à l’aide d’un marteau. Il semblerait que, ,contrairement aux insinuations de la presse du capital, qui reflète la logique mercantile de ce monde, cette série d’attaques soit purement gratuite (repris du blog Sans attendre demain).
Dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 novembre 2017 à Toulouse, trois camions-toupies du cimentier LAFARGE ont été incendiés sur son site, situé chemin de Fenouillet. Selon les flics, cet incendie serait d’origine intentionnelle. Le leader mondial du ciment LAFARGE est réputé pour faire du business avec Daesh en Syrie (repris du blog Sans attendre demain).
Dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 novembre la Casemate, le Centre de Culture Scientifique Technique et Industrielle de Grenoble, a été volontairement saccagée puis incendiée. Tout le
premier étage, ainsi que l’ensemble des machines, outils et matériaux ont fondu ou sont partis en fumée.
« Linky dégage ! ». Fin octobre à Limoges, un incendie volontaire calcine 21 véhicules de la société Enedis (exGRDF). Enedis est de plus en plus visé, entre autres par rapport à l’installation des nouveaux compteurs Linky qui fliquent les habitations.
« Lorsque les vandal.e.s ont la dalle, ça peut faire mal ».C’est ainsi que des anonymes ont revendiqué le saccage d’un bureau de vente immobilière European Homes à Grenoble fin octobre, préférant l’attaque à la négociation d’un toit.