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FAN CLUB.
mardi, décembre 5th, 2017A force de le voir étaler sa bile dans le torchon local, on a eu envie de présenter un peu mieux le sinistre Denis TROSSERO (« D.T », photo ci-contre), grand adepte des salles de tribunal, jamais avare d’un « bon» mot quand il s’agit de prendre fait et cause pour les charognes en uniformes, ou de ridiculiser les prévenues. Faire la liste des articles commis par ce journaliste qui sévit depuis près de trente ans serait beaucoup trop long et énervant. Un petit florilège pour illustrer le propos? le 19 novembre 2016, D.T signe un texte intitulé « Marseille, la « ‘police des polices » enquête sur un viol en perquisition » qui brille par son sexisme crasse. D.T y reprend les mots du policier qui qualifie de « relation éphémère » le viol dont il est accusé. Plus récemment; il est l’auteur d’une série de textes qui insistent sur les liens entre psychiatrie et prison. L’article « Marseille: il sort son sexe chez le juge et manque de finir au trou »(26/08/2017), plein d’un racisme à peine dissimulé est particulièrement dégueulasse. À défaut de contenu, le chef du service « justice et faits divers » de La Provence se permet une humiliation en règle, jouant à l’envie avec le nom de la personne jugée… mais tout ça pour dire quoi exactement? Sale petit scribouillard ! On espère te voir privé de théâtre, le jour ou certaines de tes lectrices se trouveront dans une salle d’audience, ou mieux, remercié chaudement au hasard des rues. Ce serait la moindre des
choses.
Quand il n’écluse pas les salles de tribunal ou les commissariats, D.T est trouvable à l’école de journalisme et de communication d’AixMarseille : Ejcam (il y est responsable du DU Presse magazine. C’est possible de l’y contacter: denis.trossero@univamu.fr) ou à l’institut de criminologie méditerranéen où il est nouvel enseignant. Alors que certaines s’enorgueillissent d’utiliser la presse locale afin de « parler au grand nombre » et défendre leurs près carrés, il semble opportun de rappeler le rôle que celle-ci assure dans la perpétuation de l’ordre existant.