L’Etat nous observe…

DES PROMENEUR-EUSES ATTENTIF-VES ONT CONSTATÉ L’APPARITION D’UNE SÉRIE DE POTEAUX ENRUBANNÉS DE GRIS (FUTURS PORTEURS DE CAMÉRAS DE VILLE) DANS PLUSIEURS QUARTIERS DE MARSEILLE .

A la Belle-­de-­Mai, cette floraison malvenue a pris une ampleur particulière (les points sur le plan en donnent une idée). Cela ne s’est pas fait du jour au lendemain. L’intérieur des poteaux est resté ventre à l’air durant l’été : les débats allaient bon train entre sceptiques persuadé­es que l’entreprise qui fournissait leur garniture (disjoncteurs et câbles) était en rupture de stock (vu le nombre qui sont installées partout cela n’aurait rien d’étonnant), optimistes ayant remarqué que certains mâts semblaient noircis… (une résistance de basse intensité retarderait les travaux ?!) et pragmatiques convaincu­es qu’il s’agit de deux
phases distinctes (probablement confiées à des entreprises différentes). Ça rigole moins, maintenant. Après cette première phase, relativement longue : mise en place des poteaux et du boîtier qui les accompagne à l’extérieur, souvent tamponné Enedis, creusage des tranchées pour les câbles d’alimentation électriques et la fibre optique est venue la seconde. Du jour au lendemain une bonne partie des dômes (Samsung) ont été mis en place.
Mais même opérationnelles, ces instruments du pouvoir se font régulièrement attaquer (et mettre hors d’état de nuire).

Crevons lui les yeux !

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